La série photographique de Marie Fontecave nous immerge dans le trouble de la représentation et des êtres que nous sommes.
Ici, parmi, fuyant, suivant, en face à face, est montré le vacillement de l’existence : les temps sont mêlés, les masques se faufilent les uns derrières les autres, la foule grouille et s’évapore.
A y regarder de plus près, ces femmes et hommes photographiés paraissent happés par un but commun qui semblerait évident. Mais l’évidence de la marche à suivre semble perturbée comme par un opportun larsen qui viendrait décharmer l’apparente harmonie. Nous nous retrouvons alors face à nos doutes que nous pensions avoir enterrés, entourés de nos fantômes et de nos peurs.
Mais ici est la vie ! Dans le tremblement de la pensée et dans ce va-et-vient inconfortable de l’être en transformation.
Les photographies de Marie Fontecave ne sont pas simplement floues, elles montrent le pas à pas et le déséquilibre de nos vies.
Thomas Déjeammes
Ici, parmi, fuyant, suivant, en face à face, est montré le vacillement de l’existence : les temps sont mêlés, les masques se faufilent les uns derrières les autres, la foule grouille et s’évapore.
A y regarder de plus près, ces femmes et hommes photographiés paraissent happés par un but commun qui semblerait évident. Mais l’évidence de la marche à suivre semble perturbée comme par un opportun larsen qui viendrait décharmer l’apparente harmonie. Nous nous retrouvons alors face à nos doutes que nous pensions avoir enterrés, entourés de nos fantômes et de nos peurs.
Mais ici est la vie ! Dans le tremblement de la pensée et dans ce va-et-vient inconfortable de l’être en transformation.
Les photographies de Marie Fontecave ne sont pas simplement floues, elles montrent le pas à pas et le déséquilibre de nos vies.
Thomas Déjeammes